mercredi 7 décembre 2016

DOCUMENTATION performance "Discrète lecture"

"Discrète lecture"
Rue du Ludugrissamedi 26 novembre 2016, à 15h.
Durée de l'action : 20 min.

Sur une passerelle enjambant un ruisseau, le duo d'artistes Didier Thibault et Pascale Boullet, réinterprète le livre "Blancs soucis" de Georges Didi-Huberman (2013) dans sa partie consacrée au film de Sarkis intitulé "Au commencement, l'apparition". 
Avec la participation des personnes venues assister à la performance.






DOCUMENT VIDEO



Un échange avec les artistes permet ensuite d'entrer dans le processus de création.


APPRENDRE / COMPRENDRE cliquer sur les mots
Références de l'artiste : oeuvre in situ - performance 

BLANCS SOUCIS
Georges Didi-Huberman / 2013  +INFOS
L’artiste est inventeur de temps. Il façonne, il donne chair à des durées jusqu’alors impossibles ou impensables : apories, fables chroniques.
 Un petit film de Sarkis intitulé Au commencement, l’apparition donne ici l’occasion de réfléchir – historiquement et anthropologiquement – sur l’étrange figure composée du lait et de la mort.
VOIR LA VIDEO : https://vimeo.com/70322987

mardi 15 novembre 2016

RVLA #9 : Discrète lecture

Didier Thibault poursuit avec humour et poésie ses actions éphémères et discrètes dans l'espace urbain de Quimper. Artiste invitée : Pascale Boullet.

RENDEZ-VOUS LIEU D'ART #9
Samedi 26 novembre à 15hrue du Ludugris
(en face du 29 et à gauche du 28 rue du Ludugris, quartier de Penhars).

Sur une passerelle enjambant un ruisseau, le duo d'artistes réinterprête le livre "Blancs soucis" de Georges Didi-Huberman (2013) dans sa partie consacrée au film de Sarkis intitulé "Au commencement, l'apparition".
Un échange avec les artistes permet ensuite d'entrer dans le processus de création.


BLANCS SOUCIS
Georges Didi-Huberman / 2013  +INFOS
L’artiste est inventeur de temps. Il façonne, il donne chair à des durées jusqu’alors impossibles ou impensables : apories, fables chroniques.
 Un petit film de Sarkis intitulé Au commencement, l’apparition donne ici l’occasion de réfléchir – historiquement et anthropologiquement – sur l’étrange figure composée du lait et de la mort.




POUR Y ALLER : prendre la venelle qui se situe en face du n°29 et à gauche du n°28 rue du Ludugris, jusqu'à la passerelle passant au-dessus du ruisseau de Keriner.


dimanche 30 octobre 2016

DOCUMENTATION performance/installation "Là Voir"

"Là Voir"
Rue du Lavoir, samedi 29 octobre 2016, à 15h.
Durée de l'action : environ 15 min. Durée du film : 7 min.
...
Sous la tôle rouillée d'un ancien lavoir de Quimper, en léger retrait de la rue de Pont l'Abbé dans le quartier de Penhars, Didier Thibault réalise une nouvelle performance à l'écoute d'un lieu. 
Assis sur un banc, coiffé d'une casquette "camouflage", surplombé par une énorme feuille prélevée sur place et fixée à une colonne de béton, tel un roi au trône désuet, l'artiste immobile durant toute la durée de sa performance, se fond dans le décor du vieux lavoir (reprises vestimentaires des couleurs environnantes : le gris des poutres en béton, le vert des plantes). 
Dans le même temps, la vidéo "La Confrérie des immobiles"coréalisé en 2014 avec Pascale Boulletest projeté sur le lieu même du tournage, le son du film se mêlant à celui de l'environnement (écoulement de la source, bruits divers).
Personnage, film et sons se mêlent ainsi en diverses mises en abîmes au lieu d'intervention de l'artiste, et forment alors un tableau, une scène d'un film dans lequel le spectateur est lui-même immergé. La présence du corps immobile, extrêmement concentré, dense, les prélèvements et détournements opérés in situ, tout converge vers un fort moment de poésie visuelle et sonore en un dialogue intense avec le vieux lavoir délabré.


Projection du film La Confrérie des immobiles
vidéo 2/12 de la série Tangente 66, 7 min. 30 sec., Didier Thibault & Pascale Boullet, 2014.


Musique : Didier Thibault. Texte de Didier Thibault lu et chanté par Pascale Boullet :

" La Confrérie des immobiles
Opaque, silencieuse

Décalage horaire
Glissement de terrain

Je suis lasse du lieu au lien

Mélodie perpendiculaire
Source transitaire

Des petits bouts d'espace vert

Vecteurs en mouvement

Rouleur malin qui cherche un chemin "




APPRENDRE / COMPRENDRE cliquer sur les mots
Références de l'artiste : oeuvre in situ - performance - film Orinoko Nuevo Mundo (1984) de Diego Risquez
Didier Thibault citant Merleau-Ponty : "Il existe une forme de porosité de soi au monde, par l'expérience qui ouvre aux données sensibles du monde, un langage des lieux" (1943). 

Article du Télégramme sur la performance/installation : CLIC



REMERCIEMENTS : Garage du Lavoir - Opus (restauration du patrimoine).

lundi 17 octobre 2016

RVLA #8 : Là Voir

Didier Thibault poursuit avec humour et poésie ses actions éphémères et discrètes dans l'espace urbain de Quimper. Invitée : Pascale Boullet, vidéaste.

PROCHAIN RENDEZ-VOUS LIEU D'ART
Samedi 29 octobre à 15hrue du Lavoir 
(en face du Garage du Lavoir, 2 rue Sainte-Bernadette, quartier de Penhars).
Sous la tôle rouillée d'un ancien lavoir de Quimper, Didier Thibault réalise une performance durant laquelle il projette son film "La Confrérie des immobiles", co-réalisé en 2014 avec Pascale Boullet, sur le lieu même du tournage. 
Un échange avec les artistes à la suite du film permet d'entrer dans le processus de création du duo, l'un plasticien, l'autre vidéaste.


Projection du film La Confrérie des immobiles
vidéo 2/12 de la série Tangente 66, 7 min. 30 sec., Didier Thibault & Pascale Boullet, 2014.
Musique : Didier Thibault. Texte de Didier Thibault lu et chanté par Pascale Boullet.

lundi 26 septembre 2016

DOCUMENTATION performance/installation "Un Coin de Paradis"

"Un Coin de Paradis (Aides aux projets)"
Théâtre Max Jacob, samedi 24 septembre 2016, à 15h.
Durée de l'action : 20 min.

Par le dispositif mis en place, l'artiste apporte un soutien important au vieux théâtre en contribuant symboliquement à sa rénovation. Humoristique et fragile, cette performance / installation pourra s'insérer en d'autres coins situés entre verdure et chasteté avec l'aide de personnes volontaires… 





A l'issue de l'action, un temps d'échanges a lieu entre l'artiste et les personnes présentes. Puis un pot de l'amitié est offert pour clore la rencontre.















APPRENDRE / COMPRENDRE cliquer sur les mots
Références de l'artiste : oeuvre in situ - performance - Fluxus - Arte Povera - Coin de chasteté 
Articles de presse sur la performance/installation : CLIC

Sur le théâtre Max Jacob et sa rénovation : Histoire du Théâtre Max Jacob - article de presse 2014 - site de la Ville - interview adjoint culture 2015 

jeudi 22 septembre 2016

Un Coin de Paradis (Aides aux projets)

Didier Thibault poursuit avec humour ses actions éphémères et discrètes dans l'espace urbain de la ville de Quimper.

RENDEZ-VOUS LIEU D'ART #6 :
samedi 24 septembre à 15h devant le Théâtre Max Jacob
Adresse : pôle culturel Max Jacob, 2-4 boulevard Dupleix, Quimper.

"UN COIN DE PARADIS (AIDES AUX PROJETS)" - nouvelle facétie de l'artiste avec cette intervention modeste, éphémère mais généreuse en soutien à la rénovation du vieux théâtre.

Rencontre avec Didier Thibault 
A l'issue de son intervention, chacun pourra échanger avec l'artiste et repartir dans son coin !
Didier Thibault présentera également à cette occasion son projet "invasif" intitulé "POLYPORES".

mercredi 24 août 2016

Polypores et Coin de Paradis

Didier Thibault poursuit avec humour ses actions éphémères et discrètes dans l'espace urbain de la ville de Quimper.

PROCHAIN RENDEZ-VOUS LIEU D'ART : 
- RVLA #6 : samedi 24 septembre à 15h devant le Théâtre Max Jacob 
"UN COIN DE PARADIS (AIDES AUX PROJETS)" - nouvelle facétie de l'artiste avec cette intervention modeste, éphémère mais généreuse en soutien à la rénovation du vieux théâtre.
Adresse : pôle culturel Max Jacob, 2-4 boulevard Dupleix, Quimper.

- échange avec Didier Thibault 
A l'issue de son intervention, chacun pourra échanger avec l'artiste et repartir dans son coin !
Didier Thibault présentera également à cette occasion son projet "invasif" intitulé "POLYPORES".

n.b. : pas d'inquiétude, on reste dans le symbolique, c'est de l'art !!!




mardi 5 juillet 2016

Sur la performance "Sur les quais"

Performance "Sur les quais", Didier Thibault.
Rendez-vous lieu d'art #5 : chemin du halage, Quimper, 18 juin 2016.

Quel chemin peut donc mener sous un pont ?
Qu'y a-t-il de si attirant/repoussant de l'autre côté de la rive ?

Quelle attention portons-nous encore à ces personnes qui semblent déambuler sans but aux abords des tracés touristiques et économiques de nos villes ? Sont-elles des migrantes, des exclues ?

Cette "autre population" (comme l'a si poliment nommée récemment un petit commerçant de centre ville lors d'une risible querelle entre voisins), rejetée par un système économico-politique qui organise la ruine du vivant et du fumeux lien social, c'est vous, c'est nous. Des personnes "thatchérisées", 'bushisées", "sarkozyées", "macronisées" et bientôt "lepenisées" qui n'ont jamais souhaité le cynique sort d'être éclairées à la lumière de réverbères numérotés, fichés. Ces personnes, c'est vous, c'est nous, qui malgré elles tendent un miroir peu flatteur à la majorité dite "silencieuse" qui subit à son tour l'impérative nécessité du "travailler plus pour travailler plus" dans le but décomplexé d'obéir au dogme soi-disant indépassable de cette absurdité macabre que nos élites politiciennes nomment "croissance".

S.O.S. Pasolini !

Comment regarder ce/ceux qui nous regarde/nt ? En sus de la référence à l'ouvrage du philosophe et historien d'art Georges Didi-Huberman (Ce que nous voyons, ce qui nous regarde, 1992), il ne faut jamais oublier que Didier Thibault est cinéphile, et qu'ainsi l'exercice auquel je me livre ici ne saurait passer outre un va-et-vient permanent entre ce chemin du halage ouvert aux vents et embruns, et la fantasmatique salle obscure d'un cinéma d'art et essai.
Si nous sommes tous des numéros (The Prisonner, George Markstein & Patrick McGoohan, 1967) subissant la doctrine et l'autoritarisme d'un Ruban blanc (Michael Haneke, 2009), l'artiste nous rappelle que chacun de nous est libre de laisser libre cours à son imagination au contact du réel le plus banal, voire le plus brutal (La Vie est belle, Roberto Begnini, 1997), si proche des yeux mais parfois si loin du cœur.
Si le chemin du halage vit au rythme des promeneurs et sportifs occasionnels ou réguliers, il peut tout aussi bien être un espace d'arrêt, de pause, d'imaginaire et d'observation curieuse. Didier Thibault est notre ange Cassiel (Si loin, si proche !, Wim Wenders, 1993) venu nous rattraper dans notre chute non pas naïve (telle celle de l'enfant qui expérimente et apprend) mais stupide et cupide, telle celle de l'adulte qui veut conserver son illusoire toute puissance infantile.

Quel est le rôle de l'artiste ? Si je rapportais cette question à l'actualité locale d'un père Ubu "patron" (sic) d'une petite ville de province, ou à la financiarisation débridée d'un monde contrôlé par le népotique clan ultra libéral, je répondrais bien que c'est là que réside précisément la "rentabilité" d'une telle pensée, d'une telle approche désintéressée : nous éviter de tomber. Mais comme le petit patron et le grand mafieu insatiables de pouvoir ne le veulent pas, je me dis qu'il est déjà trop tard. L'Histoire et la Culture rendent nos sociétés et les citoyens (les "habitants", comme certains les préfèrent) paradoxalement amnésiques, et l'Art finit toujours par dégénérer aux yeux de ces séniles enfants. Mais comme je suis lucide, c'est-à-dire utopiste (et inversement), je n'oublie pas non plus qu'il y aura toujours des Didier Thibault pour nous relever après la chute. Jusqu'à la prochaine…

Mais revenons à notre chemin, halons l'art contemporain !

L'artiste Didier Thibault n'est pas dupe de ce qui se passe de chaque côté de la rive, mais plutôt que de pointer du doigt ceux que l'on ne veut voir (et réciproquement), il choisit de montrer ce que l'on pourrait de nouveau voir, et éduque ainsi notre regard à prendre le temps d'observer et à se créer sa propre poésie du/des sens. 

Dérive des continents… "Vous avez l'heure. Nous avons le temps." Est-ce encore pertinent d'opposer ainsi des rives si peu parallèles ?
Observer du quai l'autre rive, l'autre rêve. Rêver l'autre, dériver avec et pour l'autre, se perdre pour mieux s'imaginer, créer pour mieux s'emparer du sens et des choses. Ici, c'est ailleurs… Agnès, Claire, Erwann Fabienne, Julie, Nathalie, Véro "pirate", Pascal, les autres personnes qui vous voyaient partager cette intimité avec l'artiste à l'ombre d'un réverbère éteint, ne sauront jamais votre secret. Mais comme moi sans doute, elles se construiront leur propre espace/temps, renouvelant ainsi leur propre cheminement en un autre agencement.
Une lumière au loin, le reflet d'une branche qui frémit au départ d'un oiseau… la fureur d'un pont de béton sur lequel a été collée une affiche inaccessible au slogan sans équivoque : stoppez l'immigration massive ! Didier Thibault aime bien ces hasards décidés !

Nous arrivons donc sous le pont de Poulguinan, suivant notre joueur de flûte contemporain…
Chacun s'assoit où il veut sur le muret de grosses pierres de granit face à la modeste scène préparée par l'artiste : un synthétiseur, une pédale d'effets, une petite table de mixage et deux enceintes, l'ensemble posé à même le sol. Didier Thibault ne travestit plus les apparences derrière un masque ou un costume, comme c'était le cas au sein de notre collectif EDS. Il n'est cependant pas anodin que l'artiste ait choisi un vêtement de camouflage pour cette action artistique. Les temps sont durs pour les rebus de notre société de consommation, il vaut mieux passer inaperçu !

Là, déjà entre chien et loup, dans l'ombre fraîche du majestueux trait d'union au-dessus du début de l'embouchure de l'Odet, Didier Thibault envoie une boucle de sons électroniques qui libère cet espace de sa commune identité de lieu lugubre et sordide. L'étonnante attention des gens présents, la musique qui nous englobe, le toit éphémère d'où semblent émerger des nappes de sons vrombissant produits par les véhicules circulant au-dessus de nos têtes, l'artiste installe un climat propice à l'écoute. 

Il termine ainsi son parcours par la lecture d'un poème lu sur un fond musical préparé par ses soins. Il y est question de chemin, de marche, d'observateur…
Je ne puis m'empêcher de penser à la figure récurrente du témoin muet de Krzysztof Kieślowski dans son chef d'œuvre cinématographique Le Décalogue, réalisé peu avant la chute du Mur de Berlin et l'effondrement du "rideau de fer", même si je sais que Didier Thibault préférerait évoquer la figure archétypale du monstre mutant de The Host (Joon Ho Bong, 2006) surgissant des entrailles d'une société post-industrielle en déclin, ou celle de la frontière et de l'exode avec Le Pas suspendu de la cigogne de Theo Angelopoulos (1991). Cette précision donnée, on parle bien de la même chose… Je me souviens assez précisément de cette époque et de mon binôme artiste d'alors, mon pont culturel et politique entre ces deux mondes, l'un en train de s'effondrer, l'autre n'ayant soudain plus rien à détruire d'autre que lui-même. Un peu plus de vingt-cinq ans plus tard, nous y sommes !

Je ne puis non plus omettre de me référer à Einstürzende Neubauten, ce génial groupe berlinois qui commença la musique dite "industrielle" en récupérant des matériaux d'usines désaffectées pour créer de la non-musique sous un pont d'autoroute. Comme tout Art digne de ce nom, cette musique à la croisée de la performance artistique plasticienne était "le fruit d'une époque, d'un lieu géographique et d'un climat social" (Eric Duboys, Industrial Musics - vol.1, p.249, éd. Camion Blanc, 2009). Je me demande si certains jeunes aujourd'hui reprendraient l'un de nos slogans d'alors que nous entonnions en cœur sur un air de blues industriel : "nous sommes si jeunes, nous ne pouvons pas attendre" (Sprung Aus Den Wolken, 1985). Décidément, les petites touches minimales de Didier Thibault ouvrent grand nos écoutilles mémorielles !

Revenons au poème…

L'artiste énumère une série de nombres gravés sur les plaques métalliques fixées sur les vingt-cinq lampadaires qui menaient au pont.  Les nombres commencent par… la lettre "P" :

"P2136 - P2137… P2150 - P2151 (non utilisable) - P2152 - P2153 - P2154 (non utilisable)… P2160.
Ce soir, je me suis empressé de sortir pour passer sous la coque fragile.
Marcher avec moi doucement.
Ici, le paysage est motorisé, et demain ce sera au tour de quelqu'un d'autre d'observer le monde.
Mais d'où viens-tu ?
De Claustropolis ? Ou de l'idée de s'échapper d'ici ?
Mais je suis là, en-dessous du lien, sur le chemin de traverse, sous la lumière indirecte, lié à des lieux, liens des yeux, comme un observateur obsédé.
Ici, les lumières debout avalent l'image et décrivent des rives.
Passer les traversées et les turbulences, remonter à la surface de l'expérience.
Aller dans le décor et créer un espace de circulation entre la ville oubliée et la ville en déplacement.
Rester au mi lieux.
Rester au mi lieux.
Rester au mi lieux.
Ce matin, j'ai vu des gens errer sur de vastes étendues de béton.
Devenir eux-mêmes en changeant sans cesse."

Comme ces "gens", il nous faudrait probablement errer à nouveau, prendre des traverses (des "chemins du désir"  comme le disent si joliment Les Frères Ripoulain), et ré-envisager la route, sans but... 

Eric Le Vergé, 
responsable artistique, 
2 juillet 2016.

lundi 20 juin 2016

DEROULEMENT Performance "Sur les quais"

SAMEDI 18 JUIN 2016 / Chemin du halage.

21h15 / Rendez-vous avait été donné à l'embarcadère du Cap Horn aux personnes volontaires pour rencontrer l'artiste et préparer cette performance collective.
Vers 22h, Didier Thibault réunit les bénévoles pour leur expliquer leurs "rôles".

22h10 / Début de la performance.
L'artiste invite une première personne à se placer devant le premier poteau lampadaire du chemin du halage. Il lui indique ensuite le point qu'elle doit fixer de l'autre côté de la rive, et lui explique la raison de ce choix.
Didier Thibault et Julie

La figurante tient sa position jusqu'à ce que les personnes assistant à la performance soient toutes passées devant elle. Puis elle rejoint le public et poursuit en groupe la déambulation...
Et ainsi de suite avec chacune des personnes volontaires...
Didier Thibault et Claire

Au loin, le pont de Poulguinan...
Didier Thibault et Nathalie

25 lampadaires éclairent le chemin du halage. Tous ne trouvent pas une personne pour y figurer. L'artiste y attache alors un bandeau blanc pour y représenter une présence aveugle.
n.b. : chaque poteau est numéroté, une plaque le répertoriant, probablement par le service Voirie de la Ville.

 Didier Thibault et Véro "Pirate"
Nous continuons à avancer vers le pont de Poulguinan...

Didier Thibault et Pascal





























Peu à peu, d'autres personnes rejoignent le cortège, telle cette petite fille curieuse de cette présence fixant un point au loin.

 Didier Thibault et Agnès


 Didier Thibault et Fabienne


 Didier Thibault et une contributrice imprévue !




2e partie de la performance : poésie et création sonore sous le pont de Poulguinan.























22h50 / FIN de la performance.

Puis un pot est offert aux personnes présentes, invitées à échanger avec l'artiste sur cette installation performée.


Un grand MERCI à toutes les personnes qui ont apporté leur contribution au bon déroulement de cette soirée :
- les "figurant-e-s" : Agnès, Claire, Erwann, Fabienne, Julie, Nathalie, Véro, Pascal et l'"imprévue" ;
- pour la "centrale électrique" : Catherine.
Merci également aux personnes qui le souhaitaient mais n'ont pu participer in fine : Jérôme, Lucille, Marie-France.

Merci particulièrement à Paula et Goulven qui se sont "sacrifiés" durant deux heures dans l'ombre fraîche du pont de Poulguinan.

Merci à tous les habitants du voisinage que nous avons rencontrés durant la préparation et qui nous ont tous accueillis avec bienveillance.

Comme quoi M. le Maire, même l'art contemporain peut être "accessible et populaire" !  


APPRENDRE / COMPRENDRE cliquer sur les mots
Références de l'artiste : Fiction fixeLe Pas suspendu de la cigogne - oeuvre in situ - performance - Fluxus - Arte Povera 


Nous vous invitons également à lire l'article d'Eliane Faucon-Dumont paru dans Le Télégramme le 20 juin 2016.